21 septembre 2014

Les Nombres imaginaires

Depuis pas mal de temps, je vois les gens autour de moi s'interroger à propos de la cote de popularité de notre révéré Président qui présente la propriété de baisser de façon continuelle tout en restant assez illogiquement égale. Ce matin encore, j'entendais des gens s'étonner :
- Il était à 13%, il a perdu quatre points et il est encore à 13% ! Comment est-ce possible ?
 
"13 - 4 = 13" est-il vraiment impossible ?
 
A ces personnes en mal d'explication, je répondrai que la réponse est très simple. Non, ce n'est pas impossible. Il existe ce qu'on appelle des "nombres imaginaires" ou encore "absurdes". Ce sont des quantités qui ne représentent rien de concret, dont on n'est pas certain qu'elles existent et dont on est souvent certain qu'elles n'existent pas, mais qu'on introduit dans un calcul pour les besoins de la démonstration. Jusqu'à maintenant, on les utilisait en mathématique et en physique, mais nous vivons une époque si extraordinairement normale que les voilà bien utiles en politique aussi.
 
Ce nombre x ( aujourd'hui égal à 13) n'est pas un nombre ordinaire, c'est entité fictive, politique, qui a le pouvoir de se régénérer automatiquement quand on lui soustrait un chiffre qui lui est inférieur ou égal.
Ainsi quand x=13
x - 2 = 13
x - 13 = 13
Par contre, on si on lui ajoute un chiffre quelconque, il se comporte comme un chiffre ordinaire. Par exemple :
x + 4 = 17
On ne connaît pas toutes ses propriétés, ainsi j'ai remarqué que pendant assez longtemps on a vu les sondages annoncer des pertes de quatre ou cinq points hebdomadaires alors que le chiffre annoncé x était égal à 19. Quand et comment ce x=19 a-t-il perdu sa capacité à se régénérer pour devenir un x=13 ? Cela reste pour le moment  un grand mystère mathématique. Il faudra certainement plusieurs médaillés Fields pour en venir à bout.

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04 mai 2013

Mariage pour tous...

Je n'aurais jamais pensé qu'une institution aussi poussiéreuse que le mariage puisse déclencher une telle hystérie, dans un sens comme dans l'autre...
Personnellement, je serais plutôt pour l'abolition du mariage en général... mais j'ai parfois quelques siècles d'avance... Et puis je me dis qu'il serait quand même dommage de priver mes contemporains d'un beau divorce et de l'incomparable expérience d'être traité comme un gamin de huit ans par un juge aux affaires familiales...

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12 juillet 2012

Fais ton bassin d'abord !

Maxou (cinq ans) : - "Tu sais, Bertie il a fait son bassin !"
Glam : - "Ah bon, il veut élever des poissons ?"
Maxou : - "Mais noooon, c'est pour aller dans une grande école !"
Glam : - "Ah... il a eu son bac ?"
Maxou : -"Oui, c'est ça!"

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22 juin 2012

Citation

"Son activité brouillonne se dépensait à concilier les contraires, donc à mécontenter à peu près tout le monde".
Gabriel Chevallier, Clochermerle  
(Une vraie leçon de philosophie politique, ce bouquin. Toujours valable. On voit que l'auteur avait bien étudié et compris son sujet.)

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Le Sapin qui cache la forêt

...ou la diminution du nombre de fonctionnaires expliquée en "normlangue"  :
"C'est simplement la traduction et les chiffres avancés ne sont pas forcément justes point par point, mais ce que nous avons dit pendant toute la campagne c'est qu'il n'y aura pas de diminution globale du nombre de fonctionnaires.
Je peux le dire autrement : il n'y aura pas d'augmentation globale du nombre de fonctionnaires, même s'il y a une priorité Education et une priorité Sécurité. Si on augmente quelque part, cela veut dire que dans d'autres ministères il n'y aura pas d'augmentation".


J'ai tellement adoré l'euphémique dernière phrase que je l'ai mise en gras. Évidemment qu'il n'y aura pas d'augmentation ; si l'on veut garder le même nombre de fonctionnaires, qu'on en ajoute beaucoup à certains endroits, il faut bien - c'est purement mathématique -  en retirer beaucoup d'autres ailleurs. Mais,  dit comme cela, dieu on croirait entendre Sarkozy !

Notre bon président sait d'expérience (sinon il n'aurait pas été élu) que les Français adorent qu'on leur mente, est donc parfaitement conscient qu'il doit donner à cette opération de diminution des effectifs un caractère inoffensif et bon-enfant en l'enrobant de termes adaptés. Il attend donc tout simplement qu'un de ses nombreux ministres, ou un de leurs nombreux adjoints ou secrétaires, à moins qu'il n'aient un service spécial pour cela, ait concocté l'expression normlangue qui enchantera la procédure de dégraissage, et, la nimbant d'une aura positive, évitera  au gouvernement de prononcer celle,  grossière, brutale, insupportable de cruauté -en un mot sarkozienne -, de "diminution des effectifs".
Quelques suggestions, il faut bien les aider un peu  :  "redéploiement collaboratif  et équitable de la fonction publique", "recomposition harmonieuse des forces vives de la nation", "translation conjoncturelle du personnel administratif", "amplification réformatoire de la normalisation des effectifs de l’État"... Les idées ne manquent pas, mais je suis certaine que la formule choisie saura réenchanter le rêve des fonctionnaires qui ont voté pour lui...

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13 juin 2012

Proverbe hollandais

Une virago ça va.
Deux viragos, bonjour les dégâts.

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La Troisième Loi Fondamentale de Cipolla

"Est stupide celui qui entraîne une perte pour un autre individu ou pour un groupe d'autres d'individus, tout en n'en tirant lui-même aucun bénéfice et en s'infligeant éventuellement des pertes".
Carlo M. Cipolla, Les Lois fondamentales de la stupidité humaine

Profitons des événements actuels pour observer l'être stupide en action et voir les ravages que peuvent produire les actions conjuguées de plusieurs d'entre eux au sein d'une même organisation...

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Démocratie royale et absolue...

"François Hollande a dit très clairement que j'étais l'unique candidate qui pouvait se prévaloir de son soutien et représenter la majorité présidentielle, mais surtout il a fait savoir, ainsi que son Premier ministre, qu'on ne pouvait pas se maintenir en candidat dissident, surtout en recevant le soutien de l'UMP et des voix sarkozystes", a affirmé Ségolène Royal, qui a ajouté "Ce n'est pas possible de voir les voix du Front national soutenir un candidat dissident uniquement pour me faire barrage."

Voilà un discours qui témoigne d'une saine conception de la démocratie !

Elle a le sens de la formule, la Ségo : en deux phrases, elle résume à la fois les pratiques électoralistes et la philosophie du PS. Il fallait le faire !
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MOI, Président (normal de tous les Français du PS), je ferai vite interdire les partis d'opposition et les candidats dissidents de gauche afin qu'ils cessent de nuire aux ambitions politiques de mes amis et, surtout, de mon ex - ce sera plus simple et m'évitera d'avoir à affronter les crises de jalousie homériques, épuisantes et ingérables de ma nouvelle compagne et de passer pour un pauvre type aux yeux du monde entier.
Parfois, j'envierais presque les sales mecs anormaux... Pour eux la vie a l'air beaucoup plus facile...

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10 juin 2012

Député

"La baronne ne se faisait pas d'illusions sur son gendre :
- C'est un incapable, disait-elle. On pourrait en faire un député de leur République !
Elle s'en occupait activement."

Gabriel Chevallier, Clochemerle.

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22 mai 2012

Décidément "très français"...

« Quand on est président de la France on n'est impressionné par rien»
aurait déclaré, avec une assurance tranquille doublée de cette modestie indéfectible qui le caractérise, Sa Normalité, en sortant de son entrevue avec Barack Obama.

Le Français en général, n'est impressionné par rien, et, en un sens, cela est fort heureux, car devant l'épaisse couche de normalité que tient le brave homme, il n'aurait pas fini de s'extasier...

En lisant cette phrase immortelle, alors que je viens de revoir OSS 117 - Rio ne répond plus, je me dis que le nouveau président est décidément "très français", et je me demande si par hasard Michel Hazanavicius ne serait pas devenu le scénariste de l'Elysée.

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18 mai 2012

"Président normal"

La cérémonie du 15 mai a montré ce que recouvrait l'expression :
"Normal", cela veut dire arrogant, mesquin, revanchard et sans classe.
C'est rester petit aux grandes heures.

Enfin, comme disait Voltaire :
"Si les imbéciles veulent encore du gland, laisse-les en manger..."

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07 mai 2012

Le François qui se lève tôt, c'est maintenant

Saluons l'exploit de Sarkozy qui aura au moins remis un fainéant type normal au travail avant de partir.

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03 mai 2012

La Rhétorique du microsillon rayé

En regardant la gauche s'agiter durant cette campagne, j'ai eu la curieuse impression d'être tombée dans une faille spatio-temporelle qui m'aurait ramenée aux années 70.

Entre Mélenchon dont les drapeaux rouges et les discours m'ont rappelé l'époque glorieuse du PCF de Marchais, quand les camarades du Kremlin nous soutenaient financièrement, qu'on nous apportait l'Huma à domicile tous les dimanches, et qu'on croyait encore aux révolutions parce que le monde communiste ne s'était pas encore écroulé en laissant un gigantesque champs de ruines, d'innombrables morts, et la certitude que c'était un des pires régimes de tous les temps...
Et Hollande, qui nous a infligé un remake de la longue conquête du pouvoir par tonton, usant et abusant lui aussi d'une gestuelle, d'un ton et d'une manière de faire de la politique directement sortis du passé...
Là, on peut dire qu'on aura été gâtés côté nostalgie.

Hier plus que jamais, il avait l'air sorti de son cocon temporel des Seventies, le gars Hollande, une sorte d'Otzi des années 70, congelé dans les trucs de sa jeunesse, depuis l'apparence étriquée de proviseur de collège jusqu'au discours vieillot tout d'effet et tout de vide.  Une rhétorique usée jusqu'à la corde, qui a dû paraître nouvelle en son temps, celui des Purgon du théâtre de Molère, mais malheureusement employée sans subtilité, ce qui la rendait plus énervante que convaincante et même pas drôle, pour le coup...
Une conception de la politique si datée et mortellement ennuyeuse que même lui a bâillé en s'écoutant parler.

La répétition, par exemple, il faut en user avec modération. Quand on répète la même expression trois fois, bon, on a compris, c'est un effet rhétorique, ça n'apporte pas grand chose mais ça rappelle les bons vieux discours intégralement rédigés en langue de bois... Au bout de quatre répétitions, l'effet rhétorique est mort, et si l'orateur n'est pas particulièrement brillant, il devient fatigant, et on commence à se demander si ce n'est pas plutôt de la méthode Coué. Au bout de cinq fois, ça nous rappelle nos vieux microsillons rayés, et on a envie de se lever pour faire arrêter le disque, qui visiblement déconne. Au-delà, on se dit, qu'après tout, ce n'est peut-être pas de la rhétorique, mais tout simplement pathologique, une crise de palilalie peut-être.

Enfin, si "le changement maintenant" c'est de retourner quarante ans en arrière, et si les moyen de réaliser l'exploit passent par la rhétorique du microsillon rayé... on voit que la question cruciale à se poser avant de voter c'est de savoir si on vraiment envie de s'engouffrer dans la faille spatio-temporelle, sachant qu'elle se fermera sûrement après notre passage, car c'est ce que font toutes ces saloperies de failles temporelles en général...

Je les ai trouvées plutôt nulles les années 70. Les années 80 aussi, d'ailleurs... Je ne les conseillerais à personne comme destination.

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23 avril 2012

Trou Noir

La soirée électorale est le trou noir de la pensée : un tel concentré de stupidité, de mauvaise foi, de foutage de gueule, d'agressivité et de haine qu'aucune lumière ne peut s'en échapper.

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27 février 2012

Oscars 2012... (2)

Qui démontrent aussi que l'industrie américaine du cinéma récompense volontiers un film étranger du moment qu'il ressemble à un film américain et glorifie le cinéma américain.

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Oscars 2012... (1)

Qui démontrent brillamment que c'est quand les Français ferment leurs gueules qu'on les apprécie le plus.

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27 janvier 2012

Futur Grand Chef des Moldus

Hier, sur la 2, pendant toute la soirée, un petit binoclard n'a cessé d'évoquer les méfaits de "celui dont on ne doit pas prononcer le nom", il faisait allusion à Voldemort, comme on s'en doute.

Ce p'tit gars-là veut lutter contre les forces du (de l'anor)mal pour sauver les Moldus, car ses Moldus, lui, il les aime. Quand il aura éliminé Voldemort et sera devenu le Grand Chef des Moldus, il partira en voyage au bout du monde, chez les sorciers de Chine, et leur dira : "je n'accepte pas !" Les sorciers de Chine, terrorisés, s'inclineront devant sa puissance et le nommeront "Maître Suprême du Grand Yuan". Et voila ! Tous les problèmes des Moldus seront réglés grâce à lui !
Facile, quand on est un gentil héros !

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13 octobre 2011

Primaires PS

Vendre comme une 'avancée démocratique' leur incapacité à se faire mutuellement confiance et à se reconnaître un leader, il fallait oser.

Cela donne déjà un avant-goût de la manière de travailler des socialistes : mobiliser des moyens coûteux et complexes pour que la montagne accouche d'une souris. En effet, en se basant sur les sondages, ils seraient arrivés au même résultat.

C'est toutefois une belle opération de communication et de monopolisation des médias. Si belle, que l'UMP est malade de ne pas y avoir pensé avant.

Objectivement, que vaut un candidat qui n'a même pas été fichu d'obtenir le ralliement de ses pairs sans en passer par un arbitrage extérieur ? Au-delà du battage médiatique, la vraie question est là.

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06 octobre 2011

Pol & Pul

Longtemps je me suis couchée de bonne heure, mais pas samedi.

J'en ai profité pour regarder On n'est pas couchés, pour voir si Pol & Pul, les remplaçantes d'E & E étaient aussi mauvaises qu'on le disait - les gens sont tellement méchants...

Pol & Pul - Pul plus que l'autre - ont la détestable manie des journalistes contemporains, celle qui consiste à poser des questions à rallonge, ajoutant un mot ou un bout de phrase à chaque fois que l'interlocuteur tente de répondre. Je sais bien que la meilleure manière d'avoir raison, c'est d'empêcher l'autre de parler, mais c'est un procédé qui fatigue vite, surtout le spectateur. Moi, quand je tombe sur ce genre de pratique, je zappe.

Pol & Pul - Pul plus que l'autre - se prennent très au sérieux. Leur style, c'est "faite entrer l'accusé". Elles détiennent LA vérité et pensent que leur mission est de l'imposer à tout prix. Quand l'accusé résiste et lui fait l'insulte de continuer à la contredire, Pul, fâchée, plonge le nez dans ses feuilles en faisant la tronche et en lâchant de brefs "mouais, mouais" agacés. C'est le seul moment où elle me fait rire.

Pol est consciencieuse et plutôt sympathique, quant à Pul, elle se trimballe un melon d'une taille prodigieuse qui... hem... altère irrémédiablement son rapport aux autres.
Ce que toutes deux ont en commun, toutefois, c'est de n'avoir pas intégré le fait qu'elles participaient à une émission de divertissement et que cela impliquait d'être un peu spirituelles, drôles, amusantes... du moins de temps à autres.

En résumé, leur problème, celui de Ruquier, et le nôtre, c'est qu'elles sont totalement dépourvues des deux qualités indispensables pour figurer intelligemment dans genre d'émission : la capacité d'auto-dérision et le sens de l'humour.

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23 septembre 2011

Xanthopsie

Hier soir, j'ai regardé Micmacs à Tire-Larigot de Jean-Pierre Jeunet.
La base : loufoquerie, nostalgie, bons sentiments et misérabilisme dans une marinade jaune. Un film plutôt plaisant, même si le réalisateur ne renouvelle ni ses thèmes ni son inspiration, mais
POURQUOI TANT DE JAUNE ?
Qu'ont donc fait les autres couleurs à Jeunet pour qu'il les noie systématiquement et impitoyablement dans ce sirop jaunasse ? La première fois, cette vision "xanthopique" du monde a surpris et, peut-être, charmé, mais cet usage récurrent du curry est devenu plus pénible que plaisant.

Même sur un blog, l'usage du jaune heurte la sensibilité et le goût...

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Mamadou

Le nom de code de Dominique de Villepin dans les histoires de valises !!!!
(d'après Bourgi)

C'est dans des détails hilarants comme celui-là que la réalité enfonce la fiction. Ce sont des trucs qu'on n'oserait même pas inventer tellement c'est trop. On aurait peur de ne pas être crédibles.

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06 septembre 2011

Sarkozy grimpe dans les sondages

C'est mécanique.
A chaque fois qu'un candidat PS ouvre la bouche, on se dit que, finalement, Sarkozy n'est pas pire. Plus ils parlent et plus Sarkozy a l'air bien.
A la fin, on risque même de le trouver parfait.

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Les Libertés numériques ne s'usent que si l'on s'en sert

Quand elle sera élue, madame Aubry va mettre en place une "commission nationale des libertés numériques" pour, dit-elle, "mettre le holà à certaines pratiques qui visent à contrôler le numérique et l'expression des particuliers sur Internet".
Preuve que sa préoccupation pour les libertés numériques n'est pas feinte, elle a déjà collé un procès à un blogueur qui n'utilise pas sa liberté numérique comme il faut.

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Sans opinion

A la question de savoir s'il prendrait DSK dans son gouvernement, François Hollande, après avoir démontré qu'il était lui aussi parfaitement bilingue français-langue de bois, a fini par cocher la case "sans opinion". "DSK fait partie des voix que l'on veut entendre", a-t-il ajouté.

De là à conclure que, si Hollande caracolait aussi haut dans les sondages, c'est parce qu'il n'avait encore rien dit, il n'y a qu'un pas qu'on franchira aisément.

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31 août 2011

Elle retourne sa veste ?

"Je pense la même chose que beaucoup de femmes sur l'attitude de Dominique Strauss-Kahn vis-a-vis des femmes".

Voilà un chef-d’œuvre absolu, car, tout comme les promesses électorales n'engagent que ceux qui y croient, cette phrase n'engage que ceux qui l'interprètent.

Le public, s'il le veut, peut y comprendre qu'Aubry avoue enfin (sur le tard et bien obligée par les sondages et le journaliste) qu'elle trouve que cet ex-"cher Dominique" se comporte avec les femmes comme le dernier des saligauds, mais, en vérité, la phrase elle-même ne dit rien de tel.

Son sens dépend complètement de la manière dont on interprète "beaucoup de femmes", une formule suffisamment vague pour recouvrir n'importe quoi et être, justement, impossible à interpréter de manière certaine. Aussi, à DSK lui-même, Aubry pourra dire, la main sur le cœur et la larme à l’œil :
"Mais, enfin mon cher Dominique, tu as mal compris ma pensée. Je crois sincèrement que beaucoup de femmes te comprennent et continuent à t'admirer, et c'est bien évidemment à elles que je me référais. Je suis à la fois étonnée et blessée que tu ais pu prendre cette déclaration pour un désaveu".

Pis qu'un retournement de veste, c'est de la langue de bois.


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