16 juillet 2011

Défilé Citoyen

Elle commence fort la mère Joly : supprimer le défilé militaire du 14 juillet pour le remplacer par un "défilé citoyen" ! Deux propositions démagogiques pour le prix d'une ! Comme les barils de lessive non-écologiques du passé !

D'abord, c'est quoi un "défilé citoyen" ? Un genre "fête de la musique" façon défilé avec des artistes sympathisants écologiques ? ou alors une célébration genre Fête de l’Être Suprême, à la Robespierre, où l'on brûlera toutes les vilaines choses pour faire apparaître la Sagesse (écologique, va sans dire) ?

Qu'on supprime le défilé militaire, admettons, mais si c'est pour le remplacer par un truc grotesque, je préfère encore voir la patrouille de France et les chars Leclerc.

C'est ça le gros problème des politiques, quand ils suppriment quelque chose, c'est toujours pour lui substituer un truc encore plus tordu et coûteux. Ils sont comme la nature, ils ont horreur du vide. En réalité, la nature n'a pas horreur du vide, la nature est le vide dans lequel évoluent les atomes, tout comme les politiciens sont le vide dans lequel flottent quelques idées, la plupart du temps mauvaises.

La campagne présidentielle va être longue, très longue, trop longue pour certains. Trop longue aussi pour nous qui allons devoir écouter toutes ces idioties et ces débats stériles à longueur de temps.

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04 juillet 2011

Qu'est-ce que ça change ?


A voir les médias et les socialistes se réjouir que DSK ait été mis en liberté, et parler de son retour à la politique, je me demande si eux et les 49% de Français qu'un sondage récent montre si favorables au retour politique de ce vieil obsédé, sont vraiment aussi crétins qu'ils en ont l'air, par
ce que, que Strauss-Kahn soit coupable ou victime d'un complot, qu'est-ce que ça change fondamentalement à l'affaire ?

- coupable : c'est un homme qui ne maîtrise pas ses pulsions sexuelles et qu'on peut entraîner dans une histoire glauque pour le faire tomber au moment opportun. D'ailleurs le fait que la fille ait menti sur son passé, et discute le dédommagement avec un type qui est en prison, n'efface en rien les preuves de rapport sexuel avec violence relevées sur son corps par le service médico-légal. Et même si elle se prostituait occasionnellement, comme cela a été dit, cela n'excuserait absolument pas la violence. Ajoutons que Strauss-Kahn sur le plan du mensonge est à égalité, parce que s'il a fini par reconnaître une partie des faits, c'est seulement parce qu'il n'a pa pu faire autrement : il y avait son ADN. Mais il a commencé par mentir. Est-ce que le mensonge d'un ponte richissime du PS est plus honorable que celui d'une femme de ménage ? Vu les réactions de la presse et du PS, il faut bien croire.

- victime d'un complot : c'est un homme qui ne maîtrise pas ses pulsions sexuelles et qu'on peut entraîner dans une histoire glauque pour le faire tomber au moment opportun. Pour ceux qui croiraient au complot, la preuve est faite !

Dans tous les cas, c'est un homme hyper facile à manipuler. Par ailleurs, les sommes pharaoniques engagées pour éviter la prison montrent trop bien jusqu'où il est prêt à aller pour sauver sa peau. On peut d'ailleurs raisonnablement se demander si avec tout ce fric, et l'aide bienveillante de ses relations influentes, qui sont nombreuses, il ne vient pas juste de s'offrir cette nouvelle version de l'histoire, car ces "révélations" sur la personnalité de la fille arrivent très tard.
Je serais curieuse aussi de connaître les véritables motifs de la démission de Lisa Friel, chef du Manhattan District Attorney's Sex Crimes Unit. Voilà une femme qui se bâtit une réputation sérieuse et solide pendant dix ans, et qui, tout à coup, démissionne sous un prétexte vague, un jour avant que la nouvelle version de la personnalité de la jeune femme Africaine n'apparaisse. C'est le genre de départ qui sent le désaccord et la désolidarisation. Si son départ, avait été de sa part un aveu d'échec, elle l'aurait expliqué, motivé et aurait éventuellement présenté des excuses, mais là, visiblement, elle ne peut rien dire.

Donc, viol ou pas, manipulation ou pas, cette affaire s'est produite à un moment crucial de la carrière de Strauss-Kahn, à un moment où il aurait dû rompre avec ses "petites manies", chose qui ne semble pas être en son pouvoir. S'il avait été un type bien, conscient de ses devoirs, et disposant d'un semblant de sens moral et de self-control ce genre d'histoire n'aurait jamais eu lieu.

Il est fini. Qu'on l'enferme dans un bordel où il s'épanouira bien plus qu'à l’Élysée ou au FMI, et qu'on n'en parle plus./

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