So what's a screwball like Strauss-Kahn doing in charge?
La manière dont notre petit microcosme politico-médiatique a géré et continue à gérer le cas Strauss-Kahn m'a donné la nausée.
Ô quelle surprise, quel choc, quelle belle incrédulité feinte - comme si tout le monde dans ces milieux-là ne savait pas depuis longtemps que Strauss-Kahn était un obsédé sexuel et que ce genre de problème allait se produire, ou plutôt se reproduire puisqu'il y a eu des précédents.
Alors au lieu de s'apitoyer sur son sort et de se demander si c'est un complot ou pas, la vraie question que tout ce monde-là aurait dû ou devrait poser, c'est celle qui a été formulée par ce journaliste américain du NY Post :
So what's a screwball like Strauss-Kahn doing in charge ?
Qu'est-ce qu'un cinglé comme Strauss-Kahn faisait à ce poste-là ?
C'est celle-là la question pertinente. En raison de son comportement sexuel pathologique, Strauss-Kahn n'était
1) pas digne d'être à la tête du FMI, et n'aurait donc jamais dû s'y trouver
2) pas digne de se présenter à la présidentielle en France, et n'aurait donc jamais dû être monté en épingle comme candidat idéal par une presse qui connaissait bien ses problèmes
Comment peut-on mettre le destin de populations entières aux mains d'un type qui n'est même pas fichu de contrôler ses pulsions sexuelles ?
Les gens comme lui sont faciles à piéger et à faire chanter. Ils sont un danger pour les intérêts qu'ils représentent. N'importe qui peut les faire sauter à n'importe quel moment. Souvent, ils finissent même par s'autodétruire.
Alors, à quand la fin de cette omerta systématique sur les faiblesses des hommes de pouvoir quand que celles-ci les rendent totalement inaptes aux charges auxquelles ils prétendent ? Les comportements déviants, les problèmes d'addiction, que ce soit de sexe, de drogue ou d'alcool, dès lors que ces personnes doivent représenter des intérêts qui leurs sont supérieurs, n'appartiennent plus au domaine privé, mais au domaine public. Les citoyens devraient en être informés avant de prendre leur décision.
Si les Français avaient été correctement informés des déviances de cet homme, ils n'auraient pas été surpris et n'auraient pas été aussi nombreux à penser à un complot. Mais loin de faire amende honorables, les médias et les politiques ont poussé la perversion jusqu'à laisser entendre que le fait qu'autant de Français soient surpris et incrédules était la preuve que DSK était un homme bien. En réalité, si les Français ont été aussi nombreux à croire au complot, c'est seulement parce qu'ils n'ont jamais été informés du comportement habituel de l'homme. Ce n'est ni plus ni moins qu'une tentative de manipulation de l'opinion.
Aux réactions de tout ce petit monde, on se dit que le seul point positif de cette affaire, est qu'elle se soit produite aux États-Unis car on voit trop bien comment elle aurait été étouffée, et comment le violeur serait ressorti blanchi, non par la justice, mais par ses petits camarades. Si les élites françaises ne comportaient pas comme dans une république bananière, cette lamentable histoire n'aurait jamais eu lieu, car Strauss-Kahn aurait été stoppé avant de devenir une nuisance à l'échelle internationale. Il est navrant d'avoir à s'en remettre à la justice américaine pour faire le ménage chez nous.
A trop s'apitoyer sur le sort d'un prédateur sexuel, le microcosme politico-médiatique français offre un spectacle encore plus lamentable que celui du pervers lui-même et donne vraiment le sentiment qu'en France les politiques peuvent faire ce qu'ils veulent, ils trouveront toujours une majorité de journalistes et de collègues pour les soutenir, les plaindre et les faire passer pour des victimes.
De plus, l'image d'une justice américaine qui ne prend pas de gants avec les puissants, nous fait réaliser combien la nôtre est à deux vitesses...
Martine Aubry déplorait qu'on ait vu son champion menotté et disait qu'en France on ne devrait pas montrer ce genre d'images. Hé bien moi je trouve que si. Il est sain de montrer aux citoyens que personne n'est à l'abri de la justice et que le traitement est le même pour tous. Cela permet justement de croire en la justice.
Et si le petit monde politico-médiatique sortait de sa bulle, il verrait que les Français n'ont pas été choqués de voir Strauss-Kahn menotté, mais plutôt content de voir qu'ailleurs les types comme lui ne sont pas au-dessus des lois. Peut-être même que les Français, à l'heure qu'il est, rêvent d'une justice à l'américaine.
Ô quelle surprise, quel choc, quelle belle incrédulité feinte - comme si tout le monde dans ces milieux-là ne savait pas depuis longtemps que Strauss-Kahn était un obsédé sexuel et que ce genre de problème allait se produire, ou plutôt se reproduire puisqu'il y a eu des précédents.
Alors au lieu de s'apitoyer sur son sort et de se demander si c'est un complot ou pas, la vraie question que tout ce monde-là aurait dû ou devrait poser, c'est celle qui a été formulée par ce journaliste américain du NY Post :
So what's a screwball like Strauss-Kahn doing in charge ?
Qu'est-ce qu'un cinglé comme Strauss-Kahn faisait à ce poste-là ?
C'est celle-là la question pertinente. En raison de son comportement sexuel pathologique, Strauss-Kahn n'était
1) pas digne d'être à la tête du FMI, et n'aurait donc jamais dû s'y trouver
2) pas digne de se présenter à la présidentielle en France, et n'aurait donc jamais dû être monté en épingle comme candidat idéal par une presse qui connaissait bien ses problèmes
Comment peut-on mettre le destin de populations entières aux mains d'un type qui n'est même pas fichu de contrôler ses pulsions sexuelles ?
Les gens comme lui sont faciles à piéger et à faire chanter. Ils sont un danger pour les intérêts qu'ils représentent. N'importe qui peut les faire sauter à n'importe quel moment. Souvent, ils finissent même par s'autodétruire.
Alors, à quand la fin de cette omerta systématique sur les faiblesses des hommes de pouvoir quand que celles-ci les rendent totalement inaptes aux charges auxquelles ils prétendent ? Les comportements déviants, les problèmes d'addiction, que ce soit de sexe, de drogue ou d'alcool, dès lors que ces personnes doivent représenter des intérêts qui leurs sont supérieurs, n'appartiennent plus au domaine privé, mais au domaine public. Les citoyens devraient en être informés avant de prendre leur décision.
Si les Français avaient été correctement informés des déviances de cet homme, ils n'auraient pas été surpris et n'auraient pas été aussi nombreux à penser à un complot. Mais loin de faire amende honorables, les médias et les politiques ont poussé la perversion jusqu'à laisser entendre que le fait qu'autant de Français soient surpris et incrédules était la preuve que DSK était un homme bien. En réalité, si les Français ont été aussi nombreux à croire au complot, c'est seulement parce qu'ils n'ont jamais été informés du comportement habituel de l'homme. Ce n'est ni plus ni moins qu'une tentative de manipulation de l'opinion.
Aux réactions de tout ce petit monde, on se dit que le seul point positif de cette affaire, est qu'elle se soit produite aux États-Unis car on voit trop bien comment elle aurait été étouffée, et comment le violeur serait ressorti blanchi, non par la justice, mais par ses petits camarades. Si les élites françaises ne comportaient pas comme dans une république bananière, cette lamentable histoire n'aurait jamais eu lieu, car Strauss-Kahn aurait été stoppé avant de devenir une nuisance à l'échelle internationale. Il est navrant d'avoir à s'en remettre à la justice américaine pour faire le ménage chez nous.
A trop s'apitoyer sur le sort d'un prédateur sexuel, le microcosme politico-médiatique français offre un spectacle encore plus lamentable que celui du pervers lui-même et donne vraiment le sentiment qu'en France les politiques peuvent faire ce qu'ils veulent, ils trouveront toujours une majorité de journalistes et de collègues pour les soutenir, les plaindre et les faire passer pour des victimes.
De plus, l'image d'une justice américaine qui ne prend pas de gants avec les puissants, nous fait réaliser combien la nôtre est à deux vitesses...
Martine Aubry déplorait qu'on ait vu son champion menotté et disait qu'en France on ne devrait pas montrer ce genre d'images. Hé bien moi je trouve que si. Il est sain de montrer aux citoyens que personne n'est à l'abri de la justice et que le traitement est le même pour tous. Cela permet justement de croire en la justice.
Et si le petit monde politico-médiatique sortait de sa bulle, il verrait que les Français n'ont pas été choqués de voir Strauss-Kahn menotté, mais plutôt content de voir qu'ailleurs les types comme lui ne sont pas au-dessus des lois. Peut-être même que les Français, à l'heure qu'il est, rêvent d'une justice à l'américaine.
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