Ardante Fanny
Dans la série "J'aurais mieux fait de la fermer", Fanny Ardant choque l'Italie an clamant son admiration pour le fondateur des Brigades Rouges, Renato Curcio, qu'elle qualifie de héros.
Ce que Fanny trouve beau et grand chez le révolutionnaire, c'est le sacrifice de sa vie à un idéal. On ne peut nier que l'idée soit, en effet, très belle et propre à enflammer les imaginations romantiques. Cependant, Fanny oublie l'autre aspect de l'affaire qui est que le révolutionnaire est généralement encore moins avare de la vie d'autrui que de la sienne, et qu'il sacrifie les autres avec une générosité souvent proportionnelle à la force de ses convictions, ce qui, d'un point de vue tant esthétique que moral, est nettement moins admirable.
Toute cette histoire montre :
1 - Que sous des dehors glamour se dissimule parfois une âme révolutionnaire.
2 - Que quand on est célèbre, il vaut mieux, éviter les sujets épineux, et déclarer son amour du terrorisme en est un.
3 - Que la révolution est magnifique, mais seulement vue de très loin et pas vécue par soi-même - vue de près, elle l'est moins, et ceux qui l'ont rencontrée ne sont généralement plus là pour en témoigner.
4 - Que Fanny Ardant est le produit d'une époque où la révolution était branchée et où les intellectuels et les artistes défendaient les pires abominations sous prétexte de liberté. Nombre d'entre nous ont été victimes de cette idéologie, quelques-uns en sont revenus, mais beaucoup y stagnent encore, dont, apparemment, cette pauvre Fanny. Cotisons-nous pour lui offrir Le Livre noir du Communisme !
Oui, ma chère Fanny, un révolutionnaire, les armes à la main, c'est beau, mais seulement au cinéma. Dans la réalité et sur le terrain, ça l'est beaucoup moins, surtout lorsque le "héros" te prend en otage, t'humilie et te torture avent de te coller une balle dans la nuque. Sans même parler du cas où le révolutionnaire réussit dans ses entreprises, et que toute l'histoire vire au génocide, commis au nom de l'idéal, évidemment.
Ce que Fanny trouve beau et grand chez le révolutionnaire, c'est le sacrifice de sa vie à un idéal. On ne peut nier que l'idée soit, en effet, très belle et propre à enflammer les imaginations romantiques. Cependant, Fanny oublie l'autre aspect de l'affaire qui est que le révolutionnaire est généralement encore moins avare de la vie d'autrui que de la sienne, et qu'il sacrifie les autres avec une générosité souvent proportionnelle à la force de ses convictions, ce qui, d'un point de vue tant esthétique que moral, est nettement moins admirable.
Toute cette histoire montre :
1 - Que sous des dehors glamour se dissimule parfois une âme révolutionnaire.
2 - Que quand on est célèbre, il vaut mieux, éviter les sujets épineux, et déclarer son amour du terrorisme en est un.
3 - Que la révolution est magnifique, mais seulement vue de très loin et pas vécue par soi-même - vue de près, elle l'est moins, et ceux qui l'ont rencontrée ne sont généralement plus là pour en témoigner.
4 - Que Fanny Ardant est le produit d'une époque où la révolution était branchée et où les intellectuels et les artistes défendaient les pires abominations sous prétexte de liberté. Nombre d'entre nous ont été victimes de cette idéologie, quelques-uns en sont revenus, mais beaucoup y stagnent encore, dont, apparemment, cette pauvre Fanny. Cotisons-nous pour lui offrir Le Livre noir du Communisme !
Oui, ma chère Fanny, un révolutionnaire, les armes à la main, c'est beau, mais seulement au cinéma. Dans la réalité et sur le terrain, ça l'est beaucoup moins, surtout lorsque le "héros" te prend en otage, t'humilie et te torture avent de te coller une balle dans la nuque. Sans même parler du cas où le révolutionnaire réussit dans ses entreprises, et que toute l'histoire vire au génocide, commis au nom de l'idéal, évidemment.
Libellés : Idéologies, Total Blam Blam


2 Comments:
Je partage de ta reflexio, surtout par rapport à la naiveté des gens qui ont participé des révolutions et l´idée vendue jusqu´à nos temps modernes. Et que l´on sache, la réalité est beaucoup plus dure que tout ce qu´ils (medias et ceux qui ont participé) nous font arriver "aux yeux".
Les "chefs" ont pour habitude donner des ordres, inciter la destruction et rentrer chez eux pour la regarder de loin. On dirait un sentiment sadique. Pourtant, je crois qu´on peut trouver plusieurs exemples, des luttes respectables lesquelles ne sont pas moins importantes.
Les hommes politiques sont responsables de "révolutions cachées", considerées par la majorité comme un travail utile pour le pays.
Enfin des comptes: je crois à la révolution en tant qu´un travail de transgression. ;-)
Correction: "pour un pays"
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