09 mars 2007

Sister Morphine

"Liberté, égalité, fraternité, aujourd'hui à Dijon j'en appelle à la sororité !"
Ségo (évidemment ! qui d'autre ?).

Après le "liberté, égalité, choucroute", de Jean Yann, nous voilà gratifiés d'une nouvelle version de la devise. Belle trouvaille. On est, cette fois, dans un registre rare et élitiste - certains entendaient le mot pour la première fois et ne l'ont pas compris -, et connoté, puisque faisant partie du vocabulaire féministe.
Pour plus d'impact et par souci d'harmonie et d'esthétique, j'aurais carrément retiré "fraternité" - quatre mots, c'est un de trop et c'est moins percutant.

Les petites phrases sont la raison de vivre de notre beau microcosme politico-médiatique (voir mon post précédent sur le sujet), mais l'abus, comme tout abus de substance hallucinogène, est dangereux. Ségolène devrait vraiment arrêter si elle veut avoir une chance de passer. Ses phrases lui donnent une couverture médiatique excellente, mais, malheureusement, pas pour de bonnes raisons.

En entendant la phrase, Glam Blam Blam a été prise d'une de ces envies de sororicide !

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